lundi 30 mai 2011

La Troisième Vengeance de Robert Poutifard - Jean-Claude Mourlevat

GENRE : Roman jeunesse
ANNÉE : 2004
"NATIONALITÉ" : France
NOMBRE DE PAGES : 147

Mon résumé :
C'est le départ à la retraite pour Robert Poutifard, instituteur. Il quitte enfin un travail, des collègues, des élèves qu'il ne pouvait plus supporter ! Ah la belle vie ! Désormais, il va pouvoir profiter de son temps... pour se venger ! Faire regretter à trois de ses élèves triés sur le volet des années de bêtises et d'humiliations... Accompagné de sa mère, il va se déchaîner...

Mon avis :
Pour résumer assez simplement je dirais « un roman jeunesse »
... Ça n'a certes pas que des défauts, mais ça en a quand même pas mal. L'histoire est certes intéressante et jouissive, mais pour des pré-adolescents. On sent qu'on a passé l'âge de prendre plaisir à ce genre de lecture.

Je ne parle bien évidemment pas du style, qui n'a pas vraiment sa place dans un roman pour enfants, et qui manque crue
llement à l'histoire. Je pense qu'avec un peu plus d'inventivité, de recherche et de style, ce roman aurait néanmoins pu plaire à un public adulte. Toutes les actions sont préméditées, et donc sans aucune surprise. On n'attend rien, on sait déjà tout (ou presque). Beaucoup de descriptions et d'explications pour pas grand chose, histoire sans doute de meubler un peu.

Je ne dirais pa
s que je n'ai pas aimé, car l'histoire m'a tout de même intéressé, j'avais envie de savoir la fin, comme tout jeune enfant... Je suis un peu retombé en enfance avec ce roman... Et ça m'a malgré tout fait du bien, de lire quelque chose de différent.

Cependant, je mettrais volontiers un bémol sur le sujet du livre qui est certes drôle, mais me semble légèrement inapproprié pour des enfants. Heureusement que la fin, même si elle me semble un peu difficile d'accès pour des jeunes, pose comme une morale à cette histoire enfantine.

vendredi 27 mai 2011

Proxima du Centaure - Pierre Senges

GENRE : Théâtre radiophonique
ANNÉE : 2009
"NATIONALITÉ" : France
NOMBRE DE PAGES : 19

Mon résumé :
Une agence spatiale d'État vient de se privatiser. Elle vient d'envoyer une mission sur Jupiter. Mais le changement d'optique, de la simple découverte à l'envahissante recherche de profits, risque de bouleverser beaucoup de choses...

Mon avis :
Pièce très courte, créée pour la radio, elle se lit très facilement en une dizaine de minutes. L'histoire est intéressante, on voit très bien dans une situation donnée ce que peuvent provoquer les lois de l'offre et de la demande. Ici par exemple la priorité n'est plus donnée aux découvertes, mais aux profits, aux bénéfices, au risque de perdre totalement ce pour quoi une agence spatiale travaille et existe.

Cela fait grandement réfléchir sur les lois du marché et du capitalisme actuelles, lourdes de conséquences pour le quotidien du commun des mortels...

jeudi 26 mai 2011

Les heures silencieuses - Gaëlle Josse

GENRE : Roman épistolaire
ANNÉE : 2010
"NATIONALITÉ" : France
NOMBRE DE PAGES : 125

Résumé :
Tout paraît à sa juste place dans la vie de Magdalena, épouse de Pieter Van Beyeren, administrateur de la Compagnie des Indes orientales à Delft. Rigoureuse, maîtresse d'elle-même, elle aurait pu succéder à son père. Mais le commerce est réservé aux hommes. Sa place est au foyer. Magdalena doit se limiter à cet espace intérieur, où elle a souhaité se faire représenter à son épinette, de dos. Un décor à secrets, que son journal intime dévoile. Déceptions, souvenirs, drames familiaux, mais aussi joies, et désirs interdits...

Mon avis :
L'histoire d'une femme, d'une enfant, d'une épouse, d'une mère, d'une amoureuse transie, qui raconte son histoire, sa vie, par petites touches, insidieusement. Inspiré du tableau en première de couverture, dans lequel une femme écrit de dos sur son écritoire, ce récit d'une vie nous entraîne dans une autobiographie fictive pleine d'émotions fortes.

On suit l'histoire de cette femme, tantôt mère aimante, tantôt enfant muet, tantôt épouse dévouée, qui nous raconte sa vie intime, nous livre ses douleurs les plus enfouies et ses bonheurs les plus précieux.

À raison d'un billet tous les deux ou trois jours durant un mois - de novembre à décembre 1667 -, on suit la vie de cette femme sur la côte des Pays-Bas, à Delft, où son mari travaille. Envahie par son amour pour la mer, et celui de ses enfants, elle nous conte en un mois l'histoire d'une vie, si bien que l'on semble avoir lu ici le journal intime de toute une vie... C'est ce qui fait le charme certain de cette œuvre bien singulière, en plus des émotions dans lesquelles elle nous plonge intensément.

Un peu déçu par la fin, je me rends compte après réflexion que faire durer n'aurait pas servi à grand chose. Tout est dit, tout y est. Le fond, le style, la forme. Beau travail pour un premier roman ! On sent sans nul doute les talents de poétesse de l'autrice.

samedi 21 mai 2011

Evana 4 - Philip Le Roy

GENRE : Roman policier
ANNÉE : 2009
"NATIONALITÉ" : France
NOMBRE DE PAGES : 384

Résumé :
Producteur mégalomane, Zender Arbacan est devenu célèbre dès son premier film, qui se conclut par le suicide de l'actrice principale à la fin du tournage. À l'époque six femmes s'étaient présentées devant ses caméras et dans sa vie pour obtenir le rôle mythique. Aucune n'en sort indemne. Mais lorsque Arbacan est agressé le jour de ses noces, il est persuadé que l'une de ses anciennes égéries cherche à se venger. Pour démasquer la coupable, Arbacan les réunit dans sa somptueuse propriété de Saint-Jean-Cap-Ferrat. Six femmes jeunes et belles, réunies autour d'un redoutable Pygmalion. Qui sera le prédateur ? Qui sera la proie ? Un hommage à l'âge d'or du cinéma hollywoodien.

Mon avis :
Lu en moins d'une semaine, j'ai été littéralement happé par l'histoire. Une première partie descriptive où l'on vit le passé de Zender avec ces six jeunes filles. Une seconde qui s'étend sur une journée à la villa de Saint-Jean-Cap-Ferrat avec ses anciennes conquêtes. Une dernière que je vous laisse découvrir...

Un vrai plaisir à la lecture, ce livre est vraiment bien écrit, tout en étant très clair et concis. On coule sur les mots et les phrases comme une feuille sur le vent. C'est d'une fluidité parfaite.

En dehors de la forme, l'histoire est vraiment palpitante. Cet homme est vraiment très spécial, j'ai eu du mal à me mettre à sa place et à éprouver de l'empathie à son égard. Il est froid, dur, avec des recherches cinématographiques très spéciales, sans aucun respect pour la vie humaine. C'est sans doute aussi la raison pour laquelle, ne m'attachant pas à la victime, mais plus facilement aux filles, potentielles tueuses, que j'ai pu prendre du recul par rapport à l'histoire et apprécier la forme plus que le fond.

Il est vrai que, comme tout polar qui se respecte, ce livre tient en haleine. Mais, contrairement par exemple aux polars d'Indridason, où l'histoire des personnages principaux est racontée et touche au plus profond de nos émotions, ici, bien que certains passages le sont aussi dans la première partie, on s'attache difficilement à ces personnages un peu épars, qu'il s'agisse du commissaire Narco (qui joue un rôle de figuration), de Kristen ou de Zender lui-même, même des filles pour lesquelles, certes, la vie n'a pas été un havre de paix. On est certes parfois touché, mais pas comme on le voudrait. Je pense qu'ayant lu Indridason, ce roman étant dans la même verve, j'ai eu du mal à ressentir de l'empathie.

Cependant, comme je l'ai déjà dit, il tient en haleine, sans aucun doute. Il nous fait nous poser des tas de questions une fois refermé. Il nous donne envie de trouver des réponses en continuant à lire. Et le dénouement, arrivant par bribes, n'est entier qu'au chapitre 76, dernier chapitre de l'épilogue. Personnellement, j'avais envisagé cette possibilité, donc j'ai été légèrement déçu...

Autre point positif à mes yeux : une B.O. assez impressionnante répertoriée en fin de roman. Un livre traité comme un film, comme au cinéma, qui est certes, une vision intéressante.

Pour les amateurs de nouveau polar, je le recommande malgré tout, car, ce qu'on recherche avant tout dans un polar, c'est de se triturer les méninges, et là on se les triture à loisir.

mercredi 18 mai 2011

Monsieur Valéry et la logique - Gonçalo M. Tavares

GENRE : Recueil de nouvelles
ANNÉE : 2002
"NATIONALITÉ" : Portugal
NOMBRE DE PAGES : 84

Mon résumé :
Monsieur Valéry, petit homme hors du commun, réfléchit, réfléchit et réfléchit encore. Il réfléchit beaucoup trop, à tout, se pose des questions sur tout, a réponse à tout. Il explique, il divulgue, il raconte, il transmet aux gens du quartier, desquels il est indissociable, ce que la logique a modelé dans sa vie.

Mon avis :
Pris au hasard d'un passage en bibliothèque sur un présentoir, j'ai été agréablement surpris. Il s'agit en fait du premier exemplaire d'une série de livres sur des hommes de ce « bairro » (y comprendre « quartier ») dont dix ont été écrits et quatre traduits en français.

Ce petit homme m'a beaucoup intéressé. Les nouvelles se lisent bien, doucement, pour pas tout dévorer trop vite... Une petite nouvelle entre deux chapitres d'« Evana 4 »... Monsieur Valéry est passionnant, mais il réfléchit, certes beaucoup trop, sur les animaux domestiques, le mariage, le mensonge, l'équilibre spatial... Tout est sujet à discussion et surtout, à dessin. Car Monsieur Valéry dessine. Simplement certes mais il dessine tout ce qu'il explique, sans doute par peur de ne pas être compris, d'abandonner en route les gens du quartier au beau milieu de ses raisonnements parfois douteux, parfois ingénieux.

Je ne m'étais jamais posé toutes ces questions, qui pourtant sont, pour la plupart, à même d'être posées. Ce petit bonhomme m'a beaucoup égayé, j'ai souri à de nombreuses reprises, j'ai pris du plaisir à être en sa compagnie, folle et tellement attachante.

Je vous le recommande, pour une petite lecture, sans prise de tête (même si parfois, je l'avoue, les raisonnements de M. Valéry ont de quoi laisser pantois... C'est d'ailleurs là que se trouve tout le charme du personnage...).

Voir aussi :
* Je vous laisse découvrir l'article d'un autre internaute avec le scan d'une des nouvelles de ce livre...

50 minutes avec toi - Cathy Ytak

GENRE : Roman
ANNÉE : 2010
"NATIONALITÉ" : France
NOMBRE DE PAGES : 76

Mon résumé :
Un jeune homme de 17 ans rentre chez lui et trouve son père sur le sol, visiblement sans vie, ou plus beaucoup. Bien loin de l'aider, de faire quelque chose pour lui, il décide de s'asseoir à ses côtés et de lui raconter sa vie, ce qu'il a vécu, et ce qu'il vit encore, en grande partie à cause de son père...

Mon avis :
Difficile de mettre une note sur un livre comme celui-ci, et j'avoue avoir parfois juste envie de parler, sans mettre ce genre de notation qui, parfois, me semble sans intérêt.

Une histoire émouvante, qui se lit très bien, très vite, qu'on dévore facilement. J'ai été particulièrement touché parce que cette histoire pourrait en partie être la mienne. J'ai retrouvé des instants, des moments vécus avec mon père. À certains moments j'en venais à me fondre avec le personnage du livre. Nous ne faisions alors plus qu'un. Et c'est là, dans ces moments magiques d'intimité, que j'étais capable alors de ressentir ce que lui-même ressentait, de souffrir comme il souffrait.

De prime abord, le fait que le fils ne tente pas de sauver son père peut poser un froid, un mal-être, que j'ai moi-même ressenti quelques instants avant de comprendre pourquoi il ne le faisait pas, attitude à mon sens grave mais pleinement justifiable et justifiée.

Un monologue, 50 minutes entre un fils et son père mourant, un récit poignant livré sans détour, sans artifice. L'entièreté d'un jeune de 17 ans, qui a besoin de vider son sac auprès de la figure paternelle vulnérable qui vient soudain de tomber de son piédestal.

À lire sans réserve, de quoi s'évader sans souci du brouhaha des transports en commun...

Voir aussi :
* Lien de présentation du livre sur le blog officiel de Cathy Ytak

samedi 14 mai 2011

Challenge « La Nouvelle » de Sabbio


Voici un nouveau Challenge qui vient s'ajouter aux deux autres...
Le challenge « La Nouvelle » de Sabbio !

Venant de terminer un recueil pour mon challenge ABC, ce challenge m'a été suggéré par XL, toujours au fait des bons challenges lecture :)

C'est pourquoi j'ai décidé de m'inscrire à ce challenge étant donné que j'ai encore dans ma bibliothèque un certain nombre de recueils qui attendent sagement d'être lus.

Je participe pour l'instant en tant que « Novelliste en herbe » -
1 à 4 recueils à lire avant le 18 février 2012... et verrai par la suite si je parviens à faire mieux !

Heureux d'être parmi vous !

Arlequin, serviteur de deux maîtres - Carlo Goldoni


GENRE : Théâtre
ANNÉE : 1745
"NATIONALITÉ" : Italie
NOMBRE DE PAGES : 144

Résumé :
Servir deux maîtres à la fois, tel est le défi que s'est fixé, par un bienfaisant concours de circonstance, le serviteur Truffaldin. Pour réussir, l'ingénu autant qu'ingénieux valet s'invente un clone, bouleverse les amours de ses maîtres, reçoit double ration de coups de bâton, mais finit par triompher.

Mon avis : 4/5
Livre lu dans le cadre des cours de théâtre pour un module de masque de caractère.


Basé sur un canevas de Commedia dell'Arte, cette pièce nous livre tout le comique de situation du théâtre italien de l'époque. Il est parfois un peu dur de suivre toutes les intrigues tournant autour de Truffaldin.

Si j'avais noté ce livre après l'avoir lu, la note aurait sans doute été plus basse mais le module qui a suivi en cours, avec l'utilisation des masques, la vision directe des masques et de leurs caractères propres, le jeu sous masque... on arrive à comprendre et à mieux apprécier la lecture.

Je la recommande aux amateurs de théâtre et particulièrement de Commedia et de notre cher ami Molière. Ce n'est pas pour rien que Goldoni était surnommé « Le Molière italien ».

VendrediLecture



Après avoir entendu parler de cet événement littéraire par le biais du blog de XL, je me suis renseigné. Il s'agit en fait d'une adaptation francophone de FridayReads.

Il est en réalité question, chaque vendredi, de partager ses lectures de la journée via Twitter ou Facebook. Un classement des livres les plus lus est élaboré chaque semaine et des prix sont à gagner, en partenariat avec des auteurs et des maisons d'édition, en fonction du nombre de participants.


Pour plus d'informations concernant le fonctionnement, le site officiel :
http://www.vendredilecture.com/


Venez participer nombreux, chers amis lecteurs !

vendredi 13 mai 2011

Haute saison - quinzaine uniquement - Nathalie Ours

GENRE : Recueil de nouvelles
ANNÉE : 2005
"NATIONALITÉ" : France
NOMBRE DE PAGES : 235

Résumé :
Des histoires enlevées... qui se lisent bien...
Une location de vacances, quelque part en Provence. Du printemps à l'automne, les locataires se succèdent.
Il y a ceux qui font du tourisme à haute dose, ceux qui se reposent, ceux qui viennent en stage, ceux qui travaillent au Festival... Il y a des bébés, des ados, des retraités... Il y a des couples illégitimes...
Il y a une piscine, un poney ; il y a du soleil et du vent. Des cigales à tire-larigot ! Et une ombre au tableau.


Mon avis : 4,5/5
Un quasi sans faute pour ce recueil de nouvelles (roman ?) dont le genre n'est pas clairement défini. C'est la première fois que je lis un genre de livre hybride tel que celui-ci, et j'avoue y avoir pris beaucoup de plaisir.

Au départ, je n'osais pas commencer à le lire, puis j'ai été pris par la lecture et cette division en différents moments, avec des personnages toujours différents qui nous fait prendre conscience à quel point nous laissons toujours derrière nous une empreinte de ce que nous sommes, que ce soit ici dans un espace ou bien dans le cœur d'autres personnes.

Je trouve de plus la fin intéressante, même si on la pressent bien évidemment tout au long de l'histoire, peut-être un point un petit peu négatif sur ce livre. Ma note d'imperfection tient aussi au fait que j'ai trouvé certains locataires un peu vides d'intérêt, leur histoire un peu passe-partout, dénotant avec le reste des personnages, plutôt frappants dans leur histoire et leur vécu.

Je recommande grandement cette lecture Catharsis, avec ses côtés gais et ses côtés noirs, notamment pour découvrir un nouveau genre de littérature à mi-chemin entre le recueil de nouvelles et le roman, mais aussi pour apprécier la belle écriture de l'autrice, et les sentiments qu'elle met en exergue.

dimanche 1 mai 2011

Meurtre - Hanokh Levin

GENRE : Théâtre
ANNÉE : 1997
"NATIONALITÉ" : Israël
NOMBRE DE PAGES : 46

Résumé :
Un matin, un homme retrouve son fils laissé pour mort par trois soldats qui l'ont laissé mourir... Naît alors de ce fait une violence sans borne chez ce père de famille, qui fait entrer la pièce dans l'engrenage de la surenchère, dans l'engrenage de la violence.


Mon avis : 5/5
La toile de fond, d'après la quatrième de couverture, est la première Intifada, l'assassinat du Premier Ministre Itzhak Rabin et l'échec des accords d'Oslo. Sans doute grandement la vie vécue par Levin ou par ses proches. Tout transparaît ici par la force de la violence, et l'engrenage qu'elle entraîne. C'est d'un pur génie !

J'ai découvert Levin cette année car avec l'école nous avons monté l'une de ses comédies : Kroum l'Ectoplasme. Que j'avais ri ! Et que j'ai failli pleurer ici... Cette pièce m'a profondément dérangé, dans le plus profond de mon être. Jusqu'alors, je n'avais lu de lui que des comédies, avec des personnages et des histoires loufoques, tous un peu des avatars repris au fil des pièces. Ici, je découvre une autre facette de l'auteur. Il faut être très bon écrivain pour être capable de manier avec tant de brio deux antipodes littéraires... et il le fait avec merveille. Comme je le disais, cette pièce m'a profondément dérangé, dans ce qu'elle a de plus inhumain. De même que le magnifique film
Voyage au bout de l'enfer avec Robert de Niro et Meryl Streep m'avait plongé dans ce mal-être, cette pièce me l'a fait revivre. J'ai eu mal, très mal. Tout dans la suggestion, dans ce qu'elle a de plus viscéral et de plus morbide...

Issue du recueil "Pièces choisies III - pièces politiques".


A venir sous peu les critiques de 2 livres de challenge terminés et d'autres livres que j'ai lus... J'ai pas mal de retard, désolé...