lundi 27 février 2012

L'homme qui n'avait pas de chat - Bertrand Ferrier


GENRE : Roman
ANNÉE : 2011
"NATIONALITÉ" : France
NOMBRE DE PAGES : 256

Résumé :
Traducteur sans traduction, amoureux sans amoureuse, Paul Plaque héberge une chatte qui vague sur son palier. C'est la goutte d'eau qui fait déborder la vasque de la rancœur de Mme Muche, fausse concierge de son état et tout entière vouée au respect du Règlement. Flanquée d'un éminent règlementiste, Mme Muche n'a de cesse d'expulser ce locataire indésirable, accusé de dégradations et de terrorisme. Paul Plaque se retrouve bientôt comme nous tous : enfermé de son plein gré dans son propre appartement, en attendant le Jugement dernier. Heureusement, pour affronter la petitesse mesquine du néant, il lui reste son imagination. Et sa chatte, donc.

Mon avis :
Un livre qui nous embarque dans une histoire rocambolesque et loufoque, qui fait sourire, parfois rire. Les nombreuses redondances, répétitions ainsi que le total irréalisme du récit y sont pour beaucoup et donnent une certaine dynamique à l'ensemble.

On suit toujours et tout du long cette loufoquerie avec un réel plaisir et un réel intérêt, bien que l'effet de redondance finisse par lasser, voire même agacer au bout d'un certain temps. Sans parler du chapitre 37, qui aurait gagné à être raccourci de moitié, au moins. Le problème majeur de ce roman est que ses forces sont aussi ses faiblesses, car trop usées : forces dans la première partie (redondances, irréalisme...), elles auraient gagné à être plus légères par la suite, devenant ainsi des faiblesses.

J'ai cependant eu grand plaisir à suivre les aventures de ce pauvre homme qui m'a fait passer par plusieurs phases. Hormis ce chapitre 37, j'ai toujours été immergé dans le roman, j'avais l'impression de vivre les évènements de l'intérieur, avec ce pauvre Paul, à ses côtés dans son appartement, et c'est pour moi une réelle force de l'écrivain que de réussir à faire voyager son lecteur.

En définitive, malgré ses faiblesses, je recommande cette lecture pour passer un bon moment sans trop chercher à se creuser les méninges. Vous pouvez cependant vous passer aisément, comme je l'ai dit plus haut, d'une bonne partie du chapitre 37, à moins que vous ne le lisiez comme une partie réellement isolée du récit, à la recherche d'un bon mot, d'une bonne drôlerie dont il est truffé.

Amusez-vous bien avec ce petit roman léger.

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