lundi 17 janvier 2011

Le crime du golf - Agatha Christie


14 janvier - 17 janvier

GENRE : Roman policier
ANNÉE : 1923
"NATIONALITÉ" : Angleterre
NOMBRE DE PAGES : 220

Mon résumé :
Notre cher Hercule Poirot, s'ennuyant royalement chez lui, reçoit une lettre d'un certain Mr. Renauld, français, qui pense ses jours en danger. Ni une ni deux, Poirot et son ami Hastings s'embarquent pour Merlinville, petite station balnéaire française, où ils pensent venir au secours de Mr. Renauld. Seulement à leur arrivée à la villa Geneviève, on leur apprend que ce dernier vient d'être assassiné, lardé de coups de poignard, et enterré en plein cœur d'un terrain de golf...


Mon avis : 4/5
Un très bon polar, comme d'habitude. Je n'ai jamais été déçu par Agatha Christie, et surtout par Hercule Poirot et en voici un nouvel exemple. Une enquête rondement menée malgré la présence de la police française et notamment de Giraud, ce fin limier qui croit tout savoir et a le don d'exaspérer Poirot.

L'humour y est très présent, notamment entre Poirot et Hastings, ce pauvre jeune homme qui ne comprend décidément rien à rien ! C'est également la première fois, autant que je m'en souvienne, qu'un roman de la reine du crime est écrit à la première personne : toute l'histoire et le déroulement de l'enquête est vu depuis les yeux du même Hastings, qui nous fait partager ce qu'il ressent, ses points de vue, ses idées... Ce qui, au final, ne nous amène pas bien loin, d'où le très bon tour de passe-passe. Si Poirot avait raconté cette histoire, nous aurions sans doute tout su, dès les premières pages...

Comme toujours, jusqu'à la dernière minute, tout est encore possible, aucune théorie n'est 100% valable et tout peut encore basculer... Alors qu'on croit l'affaire réglée, la voilà qui ne se dénoue plus. Cela a compensé - en partie - ma frustration de ne pas voir l'histoire dans son entier révélée à la fin, comme j'aime à ce que Poirot le fasse, autour d'une table, dans un wagon, un salon, un jardin, cette façon toute particulière qui aurait sans aucun doute cloué le bec d'un Giraud absent de la fin du roman... Au final, Poirot nous a révélé des parties de sa réflexion tout au long du roman, en les confiant à Hastings et le dénouement de la fin tel que je viens de l'exposer a donc été bien moins retentissant - et donc bien moins plaisant à mon goût. Même si, comme toujours pour Christie comme pour Poirot, le talent est là... et bien là.




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